N° 349 Le Tournoi des Six nations 2023 C’est parti !
Le tournoi des six nations 2023 vient de démarrer en ce samedi 4 février avec les nations britanniques qui se défiaient à Cardiff et Londres.
Ce tournoi est un vieux tournoi qui, d’après certains français, aurait commencé en 1911, année où l'équipe de France a commencé à participer.
Les anglais pensent plutôt à 1947….en vérité, le premier vrai tournoi des CINQ nations a eu lieu en 1920 et devint un événement social que dans les années 1950.
Chaque année, durant les mois d’hiver durant quatre samedis, le rugby s’est affirmé comme une grande récréation populaire pour des milliers d’aficionados des terroirs français ou britanniques.
Il fut sacralisé par des commentateurs pleins d’enthousiasme comme le regretté Roger Couderc.
La France découvrait alors un vrai sport où on cachait la balle au lieu de la montrer et où les hommes s’entassaient et se distribuaient des placages ou voire des coups.
On dut alors à l’époque préciser que le rugby était un sport certes de contact où la force était présente mais où aussi un brin d’ingéniosité existait sous forme de feintes. Certaines mauvaises langues allèrent même prétendre que c’était un jeu de voyous pratiqué par des gentlemen. C'était surtout un sport où tout personne de tout rang social différent se retrouvait dans le même combat. Ce n’est donc malgré tout pas faux..
Le tournoi des cinq nations devient en 2000 celui des Six nations car l’Italie que nous allons rencontrer demain vint rejoindre le club. En vérité, ce tournoi aurait dû s’appeler le tournoi des quatre nations car l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles font partie du Royaume Uni!
Donc en février, tout le monde comme aujourd’hui attend avec impatience ce début de joutes où on peut observer la forme, les nouveautés, les talents et les tactiques.
Cette année, comme vous le savez, nous aurons la Coupe du monde dans notre beau pays et beaucoup d’entre nous rêveront d’y obtenir le tire de champion du monde.
On est donc particulièrement attentifs et observateurs pour détecter les armes ou les faiblesses des différentes équipes.
Du tournoi, de toute façon, on ne retiendra peut-être que les exploits et peut-être le vainqueur de l’édition. Il vivra dans nos mémoires quand on se rappellera les courses magiques ou les actes de résistance face à des adversités. Plus tard, on se souviendra d’un moment merveilleux, d’une émotion indescriptible, d'un instant de grâce.
A chaque tournoi, on veut de l’enthousiasme, de la générosité, de l’action, des actes de courage ou un peu de folie….
Aujourd’hui on a été servi…l’Ecosse en terre anglaise a surpris nos amis rosbifs avec cette hargne qui les caractérise depuis pas mal d’années et s’affirme comme un prétendant au podium.
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On va se souvenir de la traversée de Van Der Merwe, l’ailier surpuissant qui a avalé toute la défense anglaise en plusieurs coups de rein.
Ce match entre écossais et anglais fut bien plus passionnant que celui entre irlandais en terre galloise tellement la puissance des Irish boys était supérieur.
Qu’en sera-t-il demain pour nos bleus en Italie? Jamais deux sans trois dira-t-on pour des victoires à l’extérieur….peut-être …mais pas sûr que nous obtenions un bonus offensif comme les écossais ou les irlandais (4 essais plantés!) car nos amis transalpins progressent d’année en année…
Notre équipe tricolore après un stage d’oxygénation et de préparation à Capbreton devra être sur ses gardes (voir article précédent)
L'Irlande a été intraitable face au pays de Galles en s'imposant (34-10) au Principality Stadium. À Cardiff, James Lowe et le XV du Trèfle ont fait la différence dans le premier acte en surclassant totalement le XV du Poireau.
Les Gallois vieillissants sont en pleine reconstruction et Warren Gatland va avoir du pain sur la planche pour mobiliser ses troupes à mieux faire.
Les Irlandais étaient largement supérieurs avec leur maître à jouer Johnny Sexton, 37 ans. Les Gallois ont été dominés physiquement et tactiquement, même s’ils sont parvenus à enchaîner plusieurs temps de jeu.
Les gallois pour un début de tournoi, chez eux, paraissaient fatigués. La génération vieillissante, qui a remporté le Grand Chelem à plusieurs reprises n'est plus vraiment ce qu'elle était. Et puis Samedi prochain, les français pourraient passer un mauvais moment avec l’équipe irlandaise verte de rage et de fureur dans leur stade de l’Aviva à Dublin.
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Bon courage à nos bleus demain à Rome et surtout à Ethan Dumortier notre jeune lyonnais qui va découvrir les charmes du tournoi à la place de notre feu follet rouennais, Gabin Villière malheureusement absent (fracture du péroné) et dont on souhaite le retour en cette année.
XV de départ : Ramos ; Penaud, Fickou, Moefana, Dumortier ; (o) Ntamack, (m) Dupont (cap.) ; Ollivon, Alldritt, Jelonch ; Willemse, Flament ; Atonio, Marchand, Baille.
Remplaçants : Barlot, Wardi, Falatea, Taofifenua, Lavault, Macalou, Le Garrec, Jalibert.