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Publié par jean-Loup Montpied

N°416 : En avant pour mieux se rôder pour l’Italie

Jeudi soir, le XV de France affrontera l’équipe de Namibie, une équipe à qui les All blacks n’ont laissé peu de choses à apprécier…de plus certains joueurs ont été blessés plus ou moins gravement…car si vous ne l’avez pas remarqué,  les différents matches ont révélé que le rugby n’est pas un sport de mauviettes comme l’a dit Fabien Galthié lors d’une interview.

Les bouchons, les caramels, les tampons, les éclatements d’arcade sourcilière, les déchirures musculaires, les élongations, les ruptures de ligaments croisés se sont accumulés durant cette quinzaine de matches… Il sera intéressant de  constater le nombre d’accidents, de chocs ayant entraîné toutes ces blessures qui handicapent souvent les joueurs durant une saison et voire plus.

Les fidjiens, eux,  ont montré leurs forces naturelles et savent comment réaliser des bouchons …Demandez à Gordon, l’ouvreur australien débutant ce qu’il a ressenti après le plaquage sévère de Botia, le troisième ligne rochelais, un spécialiste comme le furent dans le passé, Jean-Pierre Rives, Serge Betsen ou Thierry Dusautoir, nos bouchonneurs hors pair. Ce geste explosif qui fait soulever un Oooooh! de plaisir au public  dans les travées d’un stade ressemble souvent à un bouchon de champagne qui veut et peut dégommer tout sur son passage.

Que dire aussi des tampons qui ont déjà été réalisés et qui vont s’amplifier plus la compétition va avancer vers la finale. Ils sont l’essence du rugby car sans plaquage, le défenseur n’existe pas. Tampon, caramel, bouchon se racontent, s’étudient, se déclinent sous différentes formes, se mesurent selon la force ou la vitesse d’exécution. S’il est bien préparé, il sera admiré et on l’applaudira surtout si la victime n’est pas trop abîmée. Plus l’attaquant va vite, plus le plaquage va être spectaculaire et parfois dévastateur. Un tampon rappelle quelque peu le coup de l’objet rempli d’encre que le fonctionnaire administratif place avec une certaine violence pour certifier un document.

Celui qui l’inflige à un adversaire ne pense qu’à inverser les forces mais ses camarades admiratifs le congratulent et sont ainsi prêts à bien faire.

Ce qui est dommage dans tous ces chocs, ce sont les graves blessures de tous ces joueurs professionnels qui mettent beaucoup de temps à récupérer  (exemple en France Dupont, Baille, Jelonch, Marchand, Vincent, Villière, N’Tamack…sont passés ou passent par ces étapes de reconstruction). De plus ils mettent un certain temps à retrouver des sensations. S’ils y arrivent, on ne peut que les admirer.

Nous avons quand même pas mal de forces dans nos réserves et dans quelque temps, non pas devant la Namibie, mais face aux italiens, ou irlandais oui springboks, il nous faudra de sacrés combattants et de bons plaqueurs à l’image de François Cros. Certes il faudra pour nos bleus énormément de coeur, de courage, de volonté mais aussi ce qui manque depuis quelque temps, du « french flair » ou bien cette étincelle, cet éclair de génie qui peut remettre toute une équipe à l’endroit.

Le match contre la Namibie  doit être une vraie répétition où on doit respecter l’adversaire où on doit forger un collectif en étant au soutien des copains et où certaines valeurs apparaissent.

Ps Le staff de l’équipe de France veut relancer son équipe et va donc faire appel aux titulaires habituels auxquels seront ajoutés pour un temps déterminé les anciens blessés, Jelonch, Baille, et Danty.

Le XV probable de la France face à la Namibie : 15. Ramos ; 14. Penaud, 13. Fickou, 12. Danty, 11. Bielle-Biarrey ; 10. Jalibert, 9. Dupont ; 7. Ollivon, 8. Alldritt, 6. Jelonch ; 5. Flament, 4. Woki ; 3. Atonio, 2. Mauvaka, 1. Baille.

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