N°423 : Un vague à l'âme et quelques réflexions post-quatrième journée !!
💤Notre esprit vagabonde en cette première semaine d’octobre💤.
C’est tout à fait normal vu que les bleus ne sont pas encore qualifiés pour des quarts de finale!
Ils vont rencontrer cette équipe transalpine sans la présence de leur capitaine Antoine Dupont qui se reconstruit de son côté pour être disponible lors d’un éventuel quart de finale.
Beaucoup de commentateurs vendent déjà la peau de l’ours avant d’avoir mis sous l’éteignoir les ambitions de l’Italie. Certes cette équipe a pris un coup sur la tête de la part des néozélandais et perdu deux à trois joueurs majeurs mais une équipe blessée dans son orgueil peut sortir ses dernières griffes et nous lacérer même si nous sommes persuadés que nos tricolores vont tout faire pour devenir des Super Dupont…
En tous cas, on s’aperçoit qu’à chaque coupe du monde, le rugby se professionnalise et que les joueurs sortent bien lessivés de quatre semaines de compétition et d’entrainement intense. Rugby World Cup s’interroge énormément sur le format de cette épreuve pour la rendre un peu plus vivante et augmenter le nombre d’équipes : 24 réparties en 6 poules de 4 avec en tête de gondole les All Blacks, les Springboks, les Australiens, les Anglais, les Français et les Argentins ou les Irlandais. Lors de phases de poules, on ne garderait que les deux premiers de chaque poule et les quatre meilleurs troisièmes d’où des huitièmes de finale comme ceux auxquels nous allons assister le week end prochain entre Français et Italiens, Japonais et Argentins , Ecossais et Irlandais.
Nous obtiendrons 18 matches en phase de poules puis Huit en 1/ 8 puis quatre en 1/4 puis deux en 1/2. Les finalistes n’auront effectué que six matches qui pourraient être mieux répartis sur les 50 jours. On pourrait aussi marquer cette période de matches de classement comme au rugby à sept (ce classement pouvant augurer des places principales pour la coupe du Monde suivante)
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Car qu’avons nous constaté lors de cette quatrième journée?
Les petites équipes, malgré tout leur courage (quel plaisir de voir les Tongiens réussir à planter trois essais aux sud-africains, les portugais crucifier dès le premières minutes les Australiens, les Chiliens chercher à bousculer leurs voisins Argentins ou bien les Georgiens enquiquinant les Fidjiens pas encore revenus de leur victoire face aux australiens) se sont fait tout doucement avaler par les équipes fortes (celles-ci finissaient même par les remercier d’avoir servi de "sparring partner")
La Nouvelle-Zélande a confirmé ses ambitions dans la compétition en l’emportant 96-17 contre l’Italie à Lyon, vendredi. (performances offensives encore inégalées lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023 : 6,3 franchissements par match, une réussite de 67 % dans l’avancée et 3,82 points de moyenne inscrits à chaque entrée dans les 22 – le total le plus élevé de la compétition).
L’équipe de Ian Foster n’a pas encore perdu un seul lancer en touche. (97 % de réussite des All Blacks à partir de cette rampe de lancement) mais c'est moins bon en mêlée. N'enterrons pas trop les All Blacks... ils pourraient surprendre en quarts comme Anglais ou gallois !
Les raisons d’être optimistes ne manquent pas chez les Italiens, qui jouent très rapidement balle en main. Ils affichent les sorties de rucks les plus rapides – 3,13 secondes – de la compétition. Méfions-nous et faisons en sorte de les ralentir. Les Argentins ont encore brillé aussi dans ce domaine lors de la victoire 59-5 contre le Chili à Nantes, samedi. Certes les argentins commettent pas mal de fautes donc s’ils rencontrent les japonais puis les gallois, ils devront se discipliner.
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Les Fidji ont peiné face à la Géorgie 17-12 pratiquant un rugby un peu fou fou voire même désordonné à leur image. Ils seront qualifiés pour les quarts s’ils arrivent à dompter les dynamiques portugais. Les Fidjiens affichent une moyenne de collisions remportées de 44,3. Ils sont aussi solides en mêlée fermée, puisqu’ils affichent 100 % de réussite dans ce domaine sur cette Coupe. Autre clé du succès des Fidji : le plus grand nombre moyen de turnovers par match (8,3) Quand les Fidjiens récupèrent le ballon, ils le gardent.
En tous cas, en battant le Por-tu-gal, ils bouteront définitivement les australiens qui n’auront plus qu’à préparer une nouvelle équipe pour leur Coupe du monde en 2027 avec un. autre entraineur moins prétentieux.
Quant à l’Écosse, elle domine les libérations après contact (44) et le nombre de défenseurs battus (143) après sa victoire 84-0 sur la Roumanie à Lille. En plus de pratiquer un rugby fait de courses et de percées, les Écossais se sont montrés disciplinés en défense (89 % de réussite au plaquage, à égalité avec la Géorgie sur l’ensemble de la compétition).
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Attention, amis irlandais, méfiez vous des Ecossais capables de déjouer tout pronostic.
Les Springboks devront être plus cliniques s’ils se qualifient, eux qui affichent le temps passé dans les 22 adverses le plus élevé (19 minutes et 31 secondes) mais le troisième moins bon ratio de points marqués par possession (60 %).
Leur mêlée reste étonnamment en difficulté…. Si nous les rencontrons, voilà un défaut à la cuirasse de ce mastodonte. (15e de la compétition sur le plan des mêlées gagnées : 81 %). Par contre ils commettent peu de fautes donc Ramos ne va pas enquiller autant que face à la Namibie.
D’autre part, les boks ont retrouvé leur efficacité face aux perches grâce à Pollard et Libbok
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En résumé:
Irlande, Afrique du Sud, Nouvelle Zélande, France, Argentine, Angleterre, Galles et Fidji en pole position
Bye, Bye: Namibie, Roumanie, Chili, Portugal
Peuvent mieux faire en tant que trouble-fêtes: ECOSSE, JAPON, Georgie, Italie, Tonga, Samoa, Uruguay, Australie