N° 464 : Une victoire sur le fil, certes mais désolé, encore du boulot sur la planche !
Les joueurs comme Dupont ou Ramos l'ont eux-mêmes déclaré : ils ont su profiter des erreurs inhabituelles des blacks (du moins des white !) d'où des « turn over » surprenants. surtout en seconde mi-temps.
Il faut juste retenir de cette victoire sur les néozélandais plusieurs points essentiels : l’état d’esprit du groupe qui, malgré les pépins physiques, tient le choc face à l’adversité , une défense de fer avec un nombre incalculable de plaquages, une volonté de tenter des coups plus ou moins gagnants, un collectif soudé, enfin un engagement ….
En première mi-temps, les bleus ont été dominés aussi bien en touche qu’en mêlée fermée où le remplacement de Tatufu n’a pas été très efficace. Atonio nous manquait et Colombe, malgré tout son courage, trop tendre était loin du niveau du rochelais. Notre huit n’a guère tenu et on a été enfoncé plusieurs fois par le pack néo-zélandais plus puisssant avec un Savea des grands jours.
Heureusement la chance est revenue dans le camp des tricolores en seconde mi-temps, surtout que les intentions de jouer tous les coups étaient revenues.
Mais cette rencontre entre les Bleus et les All White (ce n’est pas la première fois qu’ils perdent avec ce maillot !!) n’a pas fini de faire parler. Véritable choc de cette tournée d’automne, la partie a été suivie avec attention dans les quatre coins du monde. De nombreux médias s’accordent sur la beauté d’un match qui fera date, mais d’autres remettent en cause la prestation de Nika Amashukeli, l’arbitre georgien qui n’utilise pas trop la vidéo pour se faire une opinion.
Et il aurait dû comme le souligne un bloggeur néo zélandais "Les All Blacks n’ont pas été aidés par de nombreuses décisions arbitrales déconcertantes, dont une incompréhensible sur le "neck roll" de Ofa Tu’ungafasi" à la 72e minute de jeu, le pilier remplaçant se rendant coupable d’une faute signalée par l’arbitre vidéo ce qui a permis aux Bleus de reprendre quatre points d’avance grâce au pied de Thomas Ramos.
Le Stade de France est certainement hanté pour les néo-zélandais car c’est la troisième fois que cette équipe est battue sur cette pelouse par l'équipe de France.
Les bleus ont joué intelligemment sur le plan de la tactique tout en étant portés par un public particulièrement enthousiaste afin de les guider vers la victoire, une victoire sans ballon qui montre à quel point le rapport de force a changé entre ces deux équipes.
On réfléchit, on profite de la moindre faute comme le faisaient les vrais All Blacks par le passé à condition de jouer rapidement le coup (exemple le coup de patte de Thomas Ramos pour l’essai de la fusée Louis Bielle-Biarrey, l'un des meilleurs joueurs du match avec le flanker Boudehent)
Le Guardian résume bien ce match "Des arrières en feu, des paquets d’avants qui se sont concassés, et un mano a mano incessant : nous avons assisté à un classique du rugby mondial qui fera date ce samedi soir".
Tristounets depuis un an suite à l’immense désillusion de l’élimination de la Coupe du monde 2023 en France, les Bleus avaient besoin de cet électrochoc pour repartir de l’avant. Le scénario renversant de cette victoire face à la Nouvelle-Zélande (30-29) comporte tous les éléments d’un nouveau point de départ…Il faut désormais gagner et gagner des matches, remporter des tournois ou d’autres compétitions avant de penser à 2027.
Il faut améliorer l’exécution collective et devenir vraiment performant en touche et en mêlée. Ils savent déjà se rebeller, refuser une fatalité et faire basculer tout match dans l’irrationnel.
Une fois çà passe mais attention cela peut aussi casser…
Messieurs au boulot ! Vous êtes sur la bonne voie, vous possédez de la hargne, de la rage, vous pouvez encore mieux faire alors, entraînez vous et préparez vous à vendredi face aux Argentins qui, cet été, ont battu la Nouvelle-Zélande chez elle.
Par contre, pas de victoire pour TF1 toujours aussi mal avec des commentaires affligeants... sans parler des prises de vues (ratage pour le Haka, pub en fin de programme.... )
Rendez-nous Mathieu Lartot et Dimitri Yachvili.... ils sont plus sympas et surtout plus compétents!
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