N° 478 : Un constat : les bleus en pole position pour le titre !

Après la démonstration de force de l’équipe de France face à l’Irlande, on ne peut que relever que plusieurs points positifs.

Le pack tricolore a dominé son homologue en particulier en seconde mi-temps  en imposant une saine agressivité sur les plaquages (Cros, Aldritt, Boudehent  au top)

Les offensives ont été menées au bon moment avec des flèches comme LBB ou Penaud  bien lancées par Dupont, Lucu, N’Tamack ou Ramos même si celui-ci fut parfois à contre–temps dans les attaques oubliant ses partenaires.

Enfin, les bleus ont su résister aux coups de boutoir des irish boys en effectuant des  arrêts (Moefana, Barassi, Jegou particulièrement efficaces pour les renverser)

L’Irlande a été dominée physiquement sur son terrain de l’Aviva et les bleus ont signé un record de points. L’écart entre les deux nations aurait été plus important si l’équipe de France, dans les dernières minutes, ne s’était pas laissée aller à des approximations en défense, le résultat étant acquis.

Le XV d’Irlande orphelin de la puissance de James Lowe blessé lors de l’échauffement a vu des joueurs montrer des signes d’essoufflement dès la fin de la première période. Pourtant ils auraient dû profiter de la blessure du capitaine français Antoine Dupont mais le dynamisme de Toto avait déteint sur ses camarades avides de lui faire plaisir. 

Ce qui est magnifique, c’est que nous voyons un formidable paquets d’avants  solidaire qui va encore se bonifier dans les années à venir et peut-être devenir l’équipe à battre. Car un match se gagne souvent devant et pour des demis de mêlée ou d’ouverture  ou des trois quarts, ce ne peut être qu’un régal de construire des attaques derrière. Comme on possède des jeunes au talent fou, comment ne pas apprécier cette équipe et bien sûr l’encourager samedi soir au stade de France  pour obtenir la victoire dans ce tournoi des six nations.

Comme l’a dit Louis Bielle Biarrey, il ne faudra pas qu’ils se laissent aller contre les Ecossais  Testé il y a deux semaines en Italie, le banc en "7-1" a montré toute son utilité.

Fabien Galthié va-t-il reconduire une troisième fois cette formule ou revenir au 6-2 plus conforme  à la réalité du terrain suite aux blessures de Dupont et de Barassi, même si l’apport d’un quatrième troisième ligne,

Oscar Jegou en trois quarts fut révélateur d’un dispositif plus dynamique  au point d'aller marquer dans "un trou; de souris"?

Il faut rester modeste, continuer à être respectueux des adversaires et ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué

Et puis rapporter la coupe à la maison ;pour Antoine Dupont le valeureux capitaine qui va devoir s’armer de courage pour réparer une nouvelle fois ce genou droit et pour revenir l’an prochain.

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