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Publié par HAKALOULOU

 

Douze ans après leur dernier titre durant le tournoi 2010, les bleus conduits par leur vaillant capitaine Antoine Dupont une fois de plus meilleur joueur du match  ont donc remporté leur dernier match et décroché un dixième chelem ….

 

Cela ne pouvait qu’être possible… tout simplement parce que des bons présages m’avaient frôlé dès le début….

Je m’explique…. Avec mon ami Claude, nous avions retrouvé nos bonnes places de novembre où nous avions assisté à la victoire de la France sur l’Argentine. Nous assistions aux échauffements et aux présentations des équipes , nous pianotions sur nos portables à nos amis nos premières sensations…. Quand,  tout à coup, je sentis une pression forte sur mon côté droit. Un anglais en perte d’équilibre espérait compter sur ma ferme épaule pour éviter une catastrophe dans ce maudit escalier… Malheureusement ce mouvement effectué en quelques secondes me déstabilisa et je décollais de mon siège dans un déplacement que Fosbury aurait validé… je retombai bien sur le fessier et sur le dos perdant le bérêt tandis que mon portable fit un volte-plané des plus artistiques. Me relevant quelque peu décontenancé, je cherchai immédiatement mon portable …et me tournant vers le bas de l’escalier, je vis mon anglais essayant vaguement de se relever. Deux de ses amis viennent le relever mais il ne se tenait plus sur l’une de ses jambes et souffrait…. Nous lui laissions nos places mais au bout de dix minutes, les secours vinrent le chercher….  Le mauvais oeil était sur l’Angleterre….

 

Nous étions un peu plus confiance surtout que j’étais revenu entier de ma chute dans l’escalier!!!

Les débuts des bleus furent quelque peu hésitants …. Les fautes de main liées à des joueurs plus fébriles se multiplièrent dès les dix premières minutes…et on commençait à douter un peu personnellement.

Sur le terrain, les tricolores marquaient des points au grattage dans les trucks ou dans les mêlées …Ils ne se dispersaient pas pour conquérir des balles en touche….

 

Le stade de France, plein à craquer, se mit à encourager les bleus de manière à les réveiller.  Les tricolores prirent l’avantage par une première pénalité de Melvyn Jaminet puis Gael Fickou concluait une des premières attaques initiées par un Romain N’ Tamack toujours aussi sobre.

Les français montrèrent alors une fois de plus leur esprit combatif et leur admirable sens de la défense (avec des joueurs plaquant à souhait comme Fickou, Gros, Jelonch, Aldritt, N’Tamack, Villière ou Dupont …et des gratteurs comme Marchand, Cros ou Danty)

 

Marcus Smith, le jeune ouvreur britannique, après avoir réussi deux pénalités,  essaya de dynamiser ses trois quarts après avoir envoyé des chandelles sur notre arrière mais rien n’allait vraiment perturber l’équipe française. Une fois de plus Romain N’Tamack eut une inspiration sublime pour lancer notre flanker François Cros dans un trou de souris .

A la mi-temps, les anglais étaient rejetés à douze points de nos tricolores.

 

L’équipe britannique revint comme une bande de petits  diablotins prêts à nous faire des misères. Ce premier quart d’heure nous fit douter quelque peu..

Mais, tout le long du match, on avait senti que nos joueurs maîtrisaient leur sujet surtout en défense avec un Antoine Dupont toujours aussi hargneux (la "niaque" des champions) et qu’ils leur faisaient mal.

Ils allaient revenir après avoir digéré oranges ou citrons.

Mon ami Claude me répétait sans cesse qu’il trouvait les anglais bien plus faibles que nous et que nous allions y arriver .

Les anglais ne savaient plus trop comment faire pour déstabiliser l’équipe de France. Le XV de France ne paniquait pas même si les anglais revenaient à 6 points… On était chez nous et sur un temps fort de possession tricolore dans les vingt-deux mètres adverses, Gregory Alldritt servait Antoine Dupont qui s’arrachait pour marquer notre troisième essai.

 

 

Le stade France explosa de bonheur et se mit à soutenir jusqu’à la fin le combat de ses jeunes coqs. Le public français put savourer alors le sacre mérité de cette équipe et recevoir le trophée sous les feux d’artifice.

 

Il aura fallu deux ans et demi à Fabien Galthié et son staff pour atteindre ce graal qu’est le Grand Chelem pour ce tournoi 2022!

 

Bravo et à bientôt …..car d’autres échéances vont apparaître et il faudra se remettre à l’ouvrage!

N° 330: Tout est bien qui finit bien: Chelem « in the pocket »  !
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B
J'aime beaucoup votre dernier selfie où vous apparaissez avec cette tête complètment hallucinée, à faire peur aux petites filles dans les bois... Vous aviez abusé de je ne sais quelle substance?
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