N°207: Désamour pour les bleus lors de cette tournée automnale?

La fédération française de rugby a été obligée d'imaginer des opérations séduisantes pour la rencontre contre les Springboks afin de remplir le stade de France.

Sur Rmc, Vincent Moscato a lancé un SOS Quinze de France. Il pense que l'équipe de France va se révéler... vraiment son émission est devenue la courroie de secours  de la fédération ...mais plus aucune objectivité.... et c'est bien triste d'entendre tous ces propos....

Le sélectionneur Jacques Brunel, petit soldat des responsables de la fédération, n'a guère surpris en restant sur des schémas techniques bien timides se privant d'Antoine Dupont et de Gael Fickou, deux joueurs pourtant en grande forme dans notre championnat.

Il réutilise Matthieu Bastareaud, le taureau toulonnais qui ne perfore plus grand chose. A quand de vrais trois quarts doués, rapides et futés surtout pour les rares ballons que le pack tricolore pourra leur distiller à petite dose?

On s'inquiète car les supporters montrent leur désamour en ne se rendant plus au stade. Ils y reviendront  uniquement si les bleus mouillent le maillot, gagnent des matches et montrent un autre jeu que le rentre-dedans des matches précédents....Sinon je les imagine bien se vautrer devant leur poste de télévision ou s'affaler dans les pubs tout en râlant..... 

et puis,  si la défaite déjà vaguement envisagée s'affiche malgré toute une série d'efforts et une quinzaine de jours à Marcoussis, M.  Laporte et son comité devront bien se résoudre à dire que ce n'était pas Novès la cause du mal français mais les raisons évoquées dans les précédents articles de ce blog.

Il faudra leur répéter bien fort dans leurs grandes oreilles et les faire taire pour qu'enfin ils réagissent en vrais patrons du rugby....

Sinon l'avenir va être sombre jusqu'à la Coupe du monde 2019.... d'ailleurs M. Laporte ne devra-t-il pas démissionner à la fin de celle-ci????

En tous cas, nous souhaitons bon courage aux joueurs pour retrouver l'adhésion du public français....en bons supporters, nous serons pourtant dans les tribunes de ce samedi.

Mais sans victoire de nos troupes, osera-t-on partir les encourager dans un an au Japon?