N°210 : D’une éclaircie à un coup d’arrêt.....
M. Brunel a évoqué, dans sa conférence de presse, un coup d’arrêt à la progression de son équipe. Nous avons juste repris la série record de défaites…en onze matches, près de 72% sur un an ! Autant de chances de ne pas les suivre malheureusement au Japon à moins d’un miracle….à moins que, lors du tournoi, ils ne nous enthousiasment.
Un rêve bien pieux, me direz-vous. Nous irions alors grossir les quelques supporters prêts à débourser quelques centaines d’euros dans les stades nippons mais nous ne partirions certainement pas pour prétendre conquérir le titre de champion du monde .
Au vu de la prestation de ce samedi face à la dixième nation rugbystique, nous ne faisons plus trop d’illusions. Le staff technique et le sélectionneur n’ont rien mis en place pour battre l’équipe fidjienne qui avait encaissé 54 points de la part des Ecossais. En dix mois, la mission parait impossible même si avec les français, rien ne l'est surtout quand ils ne sont pas favoris...
Certes, la moitié de l’effectif fidjien joue en France. Les iliens du Pacifique aux qualités naturelles ont appris à notre contact à atteindre un niveau bien supérieur aux réalisations des précédentes rencontres internationales.
Noves et le précédent staff auraient aussi mieux fait que l’attelage actuel choisi par Maître Laporte. La FFR aurait pu alors économiser pas mal d'argent en les conservant au lieu de les remplacer. Leurs licenciements et le procès aux prudhommes vont encore plomber les comptes des finances déjà bien en berne. (et puis quand on voit que beaucoup de supporters désertent les stades, on ne peut qu’être inquiet)
Ce que nous voyons, c'est le reflet du jeu initié par le président actuel de la Fédération du temps où il jouait avec son compère Simon. Pourquoi ne pas s’appuyer sur les exemples clermontois ou toulousains pour améliorer le contenu de notre jeu, et établir des stratégies (totalement inexistantes hier soir)?
Une refonte du système déjà prôné par différents médias dont le Midol devient de plus en plus opportun et va devenir urgent dans l’optique de la coupe du Monde en 2023.
Quand on compare le jeu de la France et d’autres équipes internationales, on se rend compte que le nôtre est d'une pauvreté affligeante. Pourquoi toutes ces équipes arrivent à percer grâce à des lancements de jeu bien réalisés et pas nous ?
Hier les Gallois ont étrillé les Sud-Africains ; les Anglais ont déroulé contre les Australiens; les Irlandais ont remporté leur match face aux Néo-Zélandais et les Ecossais sont venus à bout des Argentins….Certes toutes les équipes de l’hémisphère Sud sont en fin de saison…qu’en sera-t-il l’an prochain où le Four Nations n’épuisera pas les joueurs des antipodes ?
Mais quand on les rencontrera début février, ne va-t-on pas encore souffrir ? Continuera-t-on à vivre le même calvaire qu’hier soir ?
Les joueurs français étaient clairement sans solutions car même, lorsqu'ils avaient la balle, ils ne savaient pas quoi en faire comme le sélectionneur Jacques Brunel encore assommé qui prononçait des paroles insipides "je ne comprends pas ce qui s'est passé, on va repartir à zéro..."
« Préparons la Coupe du Monde en 2023 pour éviter d’être aussi minables chez nous que nous allons l’être au Japon en 2019» m’a fornulé un ami fort dépité « Tout est démoli, commençons à reconstruire avec d'autres dirigeants à la FFR. Laporte & Co ont un bilan désastreux : gouffre financier en vue, licences en baisse sauf pour les filles (on va finir par les suivre en 2021 en NZ car elles font plaisir à voir !), EDF en perdition, Top 14 ennuyeux, affairisme déshonorant... »
Perdre contre les Fidji est une honte surtout de la façon dont nous les avons joués. Brunel et son staff sont entièrement responsables du plan de jeu. Il faut arrêter de rejeter systématiquement la faute sur les joueurs même s'ils n'ont guère donné d'eux-mêmes à part trois ou quatre d'entre eux.
Ce soir, au Canal Rugby Club, Sébastien Chabal et Marc Lièvremont ont bien dressé le constat amer de l’état du malade EDF.
Ne plus parler aux médias, se concentrer, « manger de la merde » comme disait à la fin du match Matthieu Bastareaud et vraiment se regrouper autour d’un projet… mais sera-ce suffisant ?
La déprime est bien présente. Un traitement de choc va être nécessaire sinon on touchera bientôt le fond lors du prochain tournoi face aux britanniques.
Consolons-nous désormais en regardant des équipes comme Clermont ou Toulouse!
Les mots forts et violents de Mathieu Bastareaud à ses coéquipiers
Les Bleus ont replongé dans leur travers samedi soir pour la dernière rencontre de la tournée de novembre, et le dernier match de l'année 2018. En s'inclinant 21-14 contre les Fidji au stade de...