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Publié par HAKALOULOU

Pour n’avoir pas pu tenir encore cinq minutes, le XV de France n’a pas pu se qualifier pour les demis de cette RWC 2019.

 

Cela aurait été une sacrée escroquerie que nous gagnions ce quart de finale au vu du parcours de l’équipe de Galles beaucoup plus régulière cette année lors du tournoi des six nations.

Cette dernière épreuve montre que cette compétition qui s’étale sur deux mois permet de créer toujours des surprises.

 

Nos bleus ont failli réaliser cet exploit… malheureusement Sébastien Vahaamahina a pété un câble en plaçant un coup de coude rageur dans le visage du flanker gallois lors d’un ruck proche de leurs lignes.

Il faut être vraiment stupide d’effectuer ce geste devant toutes les caméras qui cernent tout mouvement suspect. Sous la mêlée, on arrive toujours à se cacher mais sur le toit de toute rude confrontation, on ne peut qu’être aperçu et pris en flagrant délit.

Ce défaut de vouloir se faire justice devra à l’avenir être combattu sévèrement et surtout corrigé. Le futur sélectionneur Fabien Galthié devra ajouter à son staff un psychologue-sophrologue pour apprendre à ses joueurs à se contrôler et acquérir une force mentale.

 

Le staff de l’équipe de France le savait fragile et pensait peut-être qu’il allait effectuer un dernier match sans se faire pénaliser. Ce ne fut pas le cas et pourtant il avait bien engagé son équipe sur la bonne voie  en marquant un essai rageur dès la cinquième minute. Il voulait trop bien faire  et il commença à déraper quelques instants plus tard en donnant une pénalité au buteur gallois sur une première faute.

 

Il a déclaré aux médias qu’il stoppait sa carrière internationale  mais également  nationale avec le club de Clermont où il effectuait de belles performances malheureusement teintées de cartons jaunes ou rouges ces derniers temps  ce qui montrait déjà une grande fébrilité psychologique .

« Aujourd'hui, je me dois d'assumer mes actes et éventuellement d'essayer d'y apporter quelques explications, si tant est que cela soit possible... Mon style de jeu et le poste auquel je joue nécessitent beaucoup d'agressivité. Une agressivité qu'il me faut néanmoins contrôler. Lorsque je donne ce coup de coude, tout s'est probablement mélangé dans ma tête. Trop d'envie et de volonté de marquer à nouveau. J’ai justement perdu le contrôle. Je regrette ce geste, il est certes spontané et incontrôlé mais il n'en demeure pas moins que j'en suis responsable. Seul et unique responsable… j’entraîne aussi tous mes camarades et je m’en veux terriblement »

 

Il a assumé très bien ce fait de jeu qui a entraîné ses camarades dans une quête inconnue: résister  aux assauts gallois à quatorze. Comble de malheur pour eux : ils ne purent marquer le moindre point comme ce fut déjà le cas à Paris l'hiver dernier.

Quel dommage tout de même, eux qui inscrivirent trois beaux essais de trois manières différentes dont deux d'entre elles furent l'oeuvre de Virimi Vakatawa plein de jus et de détermination

  

Certes cette défaite même d’un misérable petit point rappelle la victoire sur ce même Pays de Galles en demi-finale il y a huit ans en Nouvelle-Zélande…Etranges similitudes... Sam Warhbuton, troisième ligne extrêmement puissant et brillant, avait retourné comme une crêpe  notre ailier Vincent Clerc et ce plaquage cathédrale lui avait valu, là aussi, une belle expulsion. On se souvient également que les gallois avaient buté sur notre défense comme ce fut le cas pour nous ce dimanche. 

De toute façon, pour éviter que Bernard Laporte ne remette une louche de satisfecit en tous genres (dès le samedi déjà,  il serinait les plateaux de ces mots charmeurs indiquant que les bleus avaient bien mené leur mission: se qualifier en quarts et que cette compétition n’était pas un échec), il était écrit que les gallois l’emporteraient au vu de leur dernière saison, qu’ils avaient remporté plus de victoires depuis quatre ans, que le staff gallois connaissait trop bien l’équipe de France, que les gallois possédaient le meilleur marqueur d’essais de la compétition (cette fois-ci il n’a pas aplati le moindre ballon), que le dernier affrontement avait donné des sueurs froides à l’EDF.

 

Esperons juste qu’à l’avenir, on puisse faire confiance aux jeunes encadrés par quelques anciens et qu’on retrouve avec Fabien Galthié et son staff renouvelé (Labit, Ibanez , Servat, Giroud…) un autre allant. 

Que l’on maintienne certains talents à des postes stratégiques (Dupont, N’ Tamack avec; en secours, d'autres paires de jeunes dynamiteurs, comme Couilloud, Carbonel  ou Jalibert) , que l’on laisse jouer ces jeunes dans les clubs au lieu de les cantonner sur les bancs ou dans les tribunes, que l’on trouve des vrais tracteurs-gratteurs comme Leroux, des dévoreurs d’espace comme Ollivon, des bons sauteurs, que l’on réduise le nombre d’étrangers, que l’on modifie le fonds de jeu et que l’on fasse bosser les fondamentaux vida eterna tout en leur faisant confiance ….

 

On pourra  remonter la pente, retrouver notre niveau, et prétendre au dernier carré d'une RWC.... Il faudra certes de la tenacité, des résultats probants à l'aide de nos bons formateurs afin d'envisager une autre issue pour la coupe du monde 2023 en France et montrer que notre rugby est loin de devenir moribond.

Avec une autre équipe à la tête de la fédération,  dans quelque temps, cela pourrait redevenir possible …..En 2015, les All Blacks nous avaient ridiculisés; en 2019, nous sommes éliminés par les gallois juste d'un chouia... c'est déjà un peu mieux! Attendons quelque temps pour nous réjouir ....

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