Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par HAKALOULOU

Des ambiances comme celle de samedi dernier sont rares et il faut les souligner à leur juste valeur.

Mes amis sur place, surtout Gérard, ont ressenti une grande émotion parmi les spectateurs, certainement du fait d’avoir été privés d’un moment de communion avec un sport mais surtout avec une équipe jeune et talentueuse.

 

Tout le long du match, le public n’a cessé d’encourager l’équipe tricolore au point de chanter un certain nombre de fois la Marseillaise, hymne exécuté une nouvelle fois a capella.

Les 79 041 spectateurs présents au Stade de France, ont joué leur rôle de seizième homme et ont porté les Bleus. Cela faisait ttrès longtemps que l’enceinte parisienne n’avait pas raisonné de la sorte. Certes, avec la pandémie, cela faisait près de deux ans que les Bleus n’avaient pas joué devant autant de monde

Il suffisait d’une étincelle pour mettre le feu au stade. Ca criait, hurlait dans tous les coins. Les voix se décuplaient. Dix fois, vingt fois, des Allez les Bleus !, sont descendus des deux virages plein à craquer.

La dernière transformation se fit aux airs de l’hymne national une fois de plus et Romain Ntamack remercia au coup de sifflet final les spectateurs présents au stade. « Merci car sans vous on n’y serait sûrement pas arrivé ». Ses partenaires ont entamé un tour d’honneur interminable pour les remercier mais les « All BLACKS » firent pareil dans l’autre sens. Il faut toujours deux belles équipes pour réaliser un tel match.

A la télévision, on a ressenti surtout plus fortement les premiers impacts et la détermination affichée par les bleus, cette envie chevillée au corps de vouloir réussir.

 

Que dire  donc de l’avenir de cette équipe de France?

 

Même si elle fut portée par ses supporters, elle a progressé sous l’ère Galthié. Ce sélectionneur aidé d’une formidable équipe d’adjoints a permis de lancer des jeunes joueurs, de leur faire confiance, d’établir des stratégies, des combinaisons, des situations de rechange,  d’envisager d’autres structures. Tout doucement, ces mêmes joueurs engrangent certains automatismes Ils devront les peaufiner encore et encore pour obtenir d'autres victoires… Dans les deux années qui nous séparent de la Coupe du Monde, des défaites pourront subvenir mais elles ne devront pas entacher les qualités de cette équipe.

Ils ont acquis une certaine maturité et chacun va devenir un leader potentiel.

Car en regardant bien la composition de cette équipe, on s’aperçoit qu’il y a déjà de fortes personnalités en commençant par Antoine Dupont le capitaine de cette tournée.

 

Le groupe d’une quarantaine d’éléments est très étoffé et surtout riche. Le blanc des remplaçants et le coaching  s’affirme de match en match. On peut désormais tenir quatre-vingt minutes. Même si on peut tomber dans un trou d’air (voir les vingt minutes en seconde mi-temps où les néo-Zélandais vexés ont remis le turbo pour revenir sur les talons de l’équipe de France), on sait désormais finir le travail grâce à la hargne affichée  par de nouveaux combattants.

 

N' TAMACK explose de joie après le deuxième essai

On a retrouvé aussi le fameux « french flair » avec cette contre-attaque de folie initiée par Romain N’Tamack poursuivie par  Melvyn Jaminet à partir de son en-but qui, malheureusement, a échoué par Cameron Woki qui, trop gourmand, a voulu franchir le dernier  rideau défensif seul alors que deux camarades étaient tout proches.

Cette attaque reflète toute l’envie des joueurs d’en faire davantage…parfois même trop.

 

Cette rage de l’emporter doit rester dans la tête des joueurs, et la conserver bien, au chaud pour d’autres combats.Attention tout de même à ne pas trop se gonfler le melon!

Il reste des échéances et il faut espérer que des joueurs essentiels ne se cassent pas ou ne se tordent pas les genoux.  Cette victoire contre les « All White » permet d’établir des fondations solides pour un avenir un peu plus serein et nous replacer dans les nations du top mondial.

Il nous faudra aussi dans le futur remporter des victoires face aux Springboks toujours puissants et aux anglais toujours présents.

A nous de préserver cette jeune équipe afin de pouvoir vivre d’autres soirées aussi intenses!

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article