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Publié par HAKALOULOU

On approche tout lentement de ces quarts de finale… Nous les avons  déjà atteints par le passé mais depuis 2011, nous ne les avons pas franchis. En 2015, à Cardiff, les All Blacks avaient mis une fessée mémorable à la bande de Philippe St André  (62/13) et en 2019, perturbés par une météo bien spécifique au Japon, les bleus avaient perdu d’un point face aux gallois (19/20).

La théorie des nombres aura-t-elle une fois de plus raison ? Le « Jamais deux sans trois » peut-il se reproduire et nous conduire à une nouvelle élimination? Ou bien nous dirigera-t-on vers une demi-finale ou une finale ?  (tous les douze ans, nous allons en finale ! 2023 pourrait suivre 1987,1999 et 2011) 

Le nombre 12 devenant un nombre magique nous apporterait-il une joie indéfinissable? Dans le cas contraire, il ne serait que fatidique à l'aventure des bleus à domicile.

Qu’en sera-t-il dimanche soir? Ne va-t-on pas vers une grande désillusion face aux champions du monde en titre ou plutôt vers un futur parcours porteur d’espoirs? 

Beaucoup d’anciens joueurs pensent que notre équipe a suffisamment d’armes pour battre cette équipe sud-africaine, qu’on pourrait leur mettre vingt points de plus.., qu'on peut les battre..

Ne serait-on pas trop prétentieux ? Certes, nous avons une belle troisième ligne capable de gêner les De Clerck, Reinacht, Libbok ou Pollard… mais notre cinq  de devant va devoir affronter des mastodontes habitués aux joutes internationales. En sera-t-il conscient? Pourra-t-il résister même avec l’appui d’un public hystérico-cocardier?Combattre bille en tête ces valeureux guerriers, ne serait-il pas une grave erreur au risque de s’épuiser et de s’effondrer?

Faire du « rentre-dedans » pourrait être possible si nous avions les joueurs disponibles. Par contre essayer de les contourner, de fuir le contact, de bien jouer au pied  en les faisant galoper pourrait rester une solution plus adéquate face à ce type d’équipe qui ne compte que sur ses poids lourds.

France-Afrique du Sud conclura les affiches de ces quarts. Auparavant, nous aurons assisté à Galles-Argentine, match que l’on dit acquis aux gars du poireau puis au choc titanesque entre l’Irlande et la Nouvelle-Zélande (pourquoi pas une surprise de la part des All Blacks?) puis à la revanche entre Anglais et Fidjiens qui fait déjà saliver un de nos lecteurs, Philippe, très fan des hommes du Pacifique qui, lors du dernier match, ont pourtant paru moins en forme.

Ces trois matches vont être des hors d’oeuvre de qualité particulièrement savoureux avant le plat principal qui, espérons le, ne va pas nous provoquer une indigestion ou un malaise.

On ne peut regretter que les deux matches en soirée éliminent deux équipes qui auraient mérité d’être en demi-finale, la faute à un tirage au sort un peu trop éloigné de la phase de la compétition.

 

L'Afrique du Sud a révélé sa composition d'équipe ce vendredi matin. De Klerk est sur le banc ce qui indique qu’il ne veut pas entrer en compétition face à Dupont, se prendre quelques pénalités  mais laisser plutôt son remplaçant Reinacht le mettre en difficulté. Manie Libbok ayant retrouvé sa botte et sa créativité portera le numéro 10. Les Sud-Africains veulent  jouer la conservation à l’extrême et trouver des solutions ballon en main face au jeu possible d’occupation des Bleus ce qui va présager d’une opposition de styles qui pourrait changer au moment du coaching. Par contre et assez surprenant, le choix du vétéran Duane Vermeulen (37 ans), on s’aperçoit aussi que ce sont les plus expérimentés qui joueront les finisseurs dont l’ancienne charnière De Clerk / Pollard ce qui permet de ne placer que cinq avants suffisamment puissants sur le banc.

Les Springboks ont décidé de s’adapter à leur adversaire ce qui promet de belles ouvertures malgré les attelages du pack,  Kitschoff-Mbonambi-Malherbe en première ligne,  Etzebeth-Mostert, des tracteurs et sauteurs en seconde ligne sans parler de Du Toit ou Kolisi en troisième ligne, les fameux chiens de garde des boks. Gare quand même au rouleau-compresseur qui peut envoyer des balles à des De Allende, Kolbe, Arendse ou Willemse bien affûtés!

Il faudra plaquer et peut-être s’y épuiser! Les bleus pourront-ils résister à cette force? Il ne faudra pas non plus reculer …Ce sera à cette condition que les sud-africains douteront.

Fabien Galthié et le staff ont décidé de la composition suivante pour pouvoir espérer, avec le retour d’Antoine Dupont casqué et d’un banc de finisseurs bien particulier, une qualification.

 Louis Bielle-Biarrey est de nouveau titulaire à l’aile à la place de Gabin Villière usé par ses entrées dans les rucks. Comme quoi, on brûle vite ce qu’on a aimé. Pourtant Gabin Villière face à Arendse ou Kolbe aurait peut-être su mieux plaquer que  Louis Bielle-Biarrey. J’espère juste qu’il nous fasse mentir! Chez les trois-quarts, aucune surprise. Matthieu Jalibert guidera une nouvelle fois le jeu tricolore tandis que Jonathan Danty et Gaël Fickou seront associés au centre. Penaud restera sur son aile droite prêt à créer la panique. 

Pour le cinq de devant, les deux piliers Baille et Atonio sont reconduits, tandis que Peato Mauvaka poursuit l’intérim de Julien Marchand toujours en convalescence. Cameron Woki et Thibaud Flament seront à nouveau associés pour apporter des balles à la touche. En troisième ligne, Anthony Jelonch reprend du gallon et accompagnera Charles Ollivon et Grégory Alldritt.

Par contre,  à l’opposé du sélectionneur sud-africain, Fabien Galthié a choisi un 6-2 avec la présence de Sekou Macalou et Yoram Moefana, tous les deux très précieux pour leur polyvalence.

Allez France!

Composition de départ des Bleus : 

15. Ramos ; 14. Penaud, 13. Fickou, 12. Danty, 11. Bielle-Biarrey; 10. Jalibert, 9. Dupont (cap.) ; 7. Ollivon, 8. Alldritt, 6. Jelonch ; 5. Flament, 4. Woki ; 3. Atonio, 2. Mauvaka, 1. Baille.

Remplaçants : 16. Bourgarit, 17. Wardi, 18. Aldegheri, 19. Taofifenua, 20. Cros, 21. Macalou, 22. Lucu, 23. Moefana.

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