N° 419 : Les personnes handicapées choyées par Rugby World Cup

Ce dimanche 24 septembre, l’accessibilité était au coeur des préoccupations de l’organisation internationale pour le premier match dans l’enceinte sportive du Groupama entre l’Australie et le Pays de Galles.

France 2023 avait pris un engagement fort : 1 % de sa billetterie était réservée au public PSH/PMR avec une gratuité pour ces derniers et un tarif revalorisé au tarif le plus bas pour leurs accompagnants.  

Le rugby est un sport universel qui réunit les femmes et les hommes soucieux de partager des valeurs de dépassement, de solidarité, d’engagement et de respect.

Il fallait donc faire la démonstration d’accueillir de manière chaleureuse et sécurisée l’ensemble de ces publics qui vivent parfois isolés.

Dès l’entrée dans les parkings, des stadiers dirigeaient les voitures des personnes handicapées (PSH/PMR) vers des espaces  réservés sur Internet.

Accompagnés par des personnes amies, les invalides dans leurs fauteuils roulants ou motorisés montaient les rampes d’accès rapidement. Comme pour le festival Lumière, un personnel bénévole habillé en rouge et prêt à rendre service guidait avec gentillesse les personnes handicapées vers leurs emplacements.

Ceux qui n’avaient pas bien coché les cases fauteuil ou canne pouvaient bénéficier de places plus en adéquation avec leur handicap.

Massilia, une des responsables de Rugby World Cup et France 2023, nous a affirmé que les déplacements dans les couloirs du Groupama étaient plus souples que pour un match de l’Olympique Lyonnais et qu’elle rencontrait des gens sympathiques et compréhensifs.

Xavier à la casquette vissée sur la tête arborant l’écusson Auvergne, tout en signalant venir de l’Allier, était enchanté par l’organisation efficace de l’évènement. Il concédait que ce n’était que le premier match mais qu’il retrouvait déjà la fête, la joie, le bonheur de vibrer ensemble autour d’une même passion.

André, un septuagénaire à l’agréable sourire, indiquait que les personnes handicapées étaient plus respectées qu’en 1998 où il avait assisté à la finale de la Coupe du monde de football. Il reconnaissait que « l’organisation s’améliore à chaque manifestation sportive d'ampleur grâce à la gestion informatique; d’autre part,  je bénéficie de plus de confort et d’espace », un espace qu’une équipe d’une dizaine de bénévoles faisait respecter avec autorité.

Une réussite pour les équipes de surveillance, de sécurité ou d’aide à la personne.

A renouveler pour les prochains matches entre Néo-Zélandais, Italiens ou Uruguayens.